Partners

Notre centre collabore avec toutes les institutions suivantes impliquées dans la gestion de l’environnement marin  et dans l’exploitation de la mer. Il s’agit:
Des institutions publiques nationales :
Direction Nationale de l’Environnement, Direction Nationale des Ressources halieutiques (pêche), Direction Nationale de la météorologie, Direction Nationale des Transports, le Parc Marin de Mohéli, la Commission Nationale de l’Unesco
Des Entreprises  Privées
La société de pêche COMPECHE
Des ONGs, des coopératives de pêcheurs, associations villageoises de protection de l’environnement
L’ONG AIDE (point focal national récif), Oulanga, Association Gombessa
Des institutions régionales :
La Commission de l’Océan Indien COI, the Western Indian Ocean Marine Science Association
Des institutions internationales
IOC/UNESCO, World Meteoroligical Organisation

6- LES DIFFICULTES RENCONTREES
Financières
Le centre n’a pas rçu de financement du projet ODINAFRICA depuis 2003 et ne reçoit aucune subvention de l’état. Les quelques réalisations sont financées par les différents projets partenaires. Ce manque support financier bloque la collecte des données et surtout le développement de produits de données.
Ressources humaines:
En plus des problèmes d‘ordre financier, le centre est très limité en matière de scientifiques de haut niveau. Le pays ne compte d’aucun niveau doctorat en océanographie, ni de biologiste marin ou autres domaines scientifiques relatives au milieu marin. Notre institution n’a pas de spécialiste SIG(cartographie) capable d’aider le centre à élaborer les produits.
Nous avons des difficulté à faire fonctionner le centre d’information pour des raisons de budget et le manque d’un gestionnaire de l’information marine depuis l’affectation du documentaliste à l’Université
La barrière linguistique
L’anglais est mal maitrisé par les membres susceptibles de contribuer au développement du centre. Nous bénéficions souvent de formations     financées par l’UNESCO et d’autres organisations mais nos partenaires ne peuventpas soumettre des candidatures à cause de la barrière linguistiques car ces formations sont toutes en anglais et ils éxigent de présenter une attestation TOEFL ou équivalent prouvant qu’on maîtrise l’anglais. Ceci nous pénalise fortement acr aucune organisation francophone ne nous a déjà offert ces opportunités.
Coopération avec les partenaires et autres projets
La collaboration du CNDRS en général avec les points focaux des conventions relatives au milieu marin (convention de Nairobi sur la biodiversité, convention sur les changements climatiques) est très timide alors que ce sont ces conventions qui financent et appuient les activités nationales relative au renforcement des capacités des structures nationales de gestion de l’environnement marin. Tous les fonds alloués aux différentes activités sont gérées par le Ministère de la production et ne sont pas reparties dans les autres structures partenaires de ce ministère ; ceci crée un déséquilibre dans la participation effective des autres institutions dans la mise en œuvre des conventions internationales et la contribution de notre institution.

7-LES BESOINS
Financiers
Le centre a besoin d’une ligne budgétaire pour son fonctionnement. Jusqu’ici, le centre est financé uniquement par le projet ODINAFRICA mais depuis 2003 aucun décaissement n’a été réalisé. Le centre fonctionne avec les maigres ressources du CNDRS.
Ressources humaines
Le seul océanographe responsable du centre a un statut de chercheur associé au CNDRS mais est officiellement enseignant au lycée Said Mohamed Cheikh. Etant déjà fonctionnaire, Il serait souhaitable qu’il puisse être affecté à temps plein au CNDRS afin qu’il puisse se consacrer aux diverses activités du centre.
Les deux autres membres du centre étant stagiaires, une demande de régularisation de leur statut est introduite au CNDRS et il serait souhaitable de recruter ces deux personnes ressources pour renforcer l’équipe du centre. Ces deux stagiaires s’occupent des activités du centre de données sismiques de la CTBTO.
Formations
Pour pallier à ces insuffisances, nous devons mettre l’accent sur la formation de l’équipe du centre qui compte uniquement des scientifiques de niveau maitrise (Bac +4) et Licence.
Nous demandons à bénéficier de formations de troisième cycle en océanographie biologique, physique et en cartographe marine et d’un informaticien de haut niveau.
Les autres besoins sont :

  • $1ü  Encourager les échanges avec les centres océanographiques régionaux (Madagascar, Maurice, Zanzibar, Cap Town) et internationaux
  • $1ü  Meilleur collaboration du centre avec l’Université des Comores
  • $1ü  Relancer le centre d’information en désignant une autre gestionnaire formation (expérience en documentation et ayant de bonnes bases en anglais).
  • $1ü  Mettre en place un Système d’Information Géographique(SIG) pour finaliser l’atlas numérique du projet ODINAFRICA
  • $1ü  Désigner un webmaster pour le développement du site web du centre : le projet Odinafrica offre des possibilités de formation mais nous avons du mal à identifier parmi nos partenaires un candidat ayant les compétences requises notamment linguistiques et informatiques.
  • $1ü  Créer une brochure trimestrielle spécialisée sur les activités du centre : le projet odinafrica lance régulièrement des appels de formations financées dans le développement de produits de communication mais aucune candidature comorienne n’a manifesté d’intérêt pour des raisons de barrière linguistiques car toutes les formations sont dispensées en anglais.
  • $1ü  Développer un modèle numérique d’assistance sur la gestion des risques naturels liés au Tsunami et aux inondations (à partir du logiciel CoMiT)
  • $1ü  Renforcement du centre de données sismiques CTBTO par l’acquisition de nouveaux équipements (hydroacoustiques et radionucléides)
  • $1ü  Actualiser l’inventaire de la biodiversité marine des Comores
  • $1ü  Réaliser une cartographie de la bathymétrie de la zone côtière(avec l’appui des expéditions scientifiques internationales et régionales
  • $1ü  Elaborer une base de données sur les poissons commercialisés aux Comores

     

    $1ü  Actualiser le répertoire des experts nationaux dans le domaine des sciences de la mer